Chaque musicien a des bouts d’Amérique qui pendent aux branches de ses rêves. Ces vestiges tanguent aux vents contradictoires de la liberté et du désespoir. Comme des fantômes, ils hantent nos imaginaires et viennent en procession habiter la musique d’Adam Wood.Son premier LP transgresse la folk au bénéfice de boogies tendus et électriques. Sa voix douce-amère dompte maintenant des grooves incandescents. Les mélodies sont propulsées dans des ciels orageux où s’ébrouent habituellement Neil Young ou Midlake. Les arrangements signés Denis Clavaizolle offrent une ossature puissante aux mélopées du jeune auvergnat.